Vers un éthique alimentaire pour le bien de notre santé et de notre environnement

- Publié le 25 août -

Notre alimentation est un incroyable livre ouvert dans lequel nous pouvons lire le social.

Alors même que l’acte de manger est fondamental pour la pérennisation de notre fonctionnement biologique – et que nous accomplissons cet acte depuis des millénaires, tous les jours, sans l’analyser – il est un carrefour surprenant où se croisent valeurs, normes et usages.

Il reflète tout aussi bien les structures économiques, qu’il témoigne des conditions matérielles d’existence des individus dévoilant ainsi les disparités sociales. Bref, jamais notre cuisine n’a été une aussi précieuse photographie du réel. Un réel qui évolue au gré des forces sociales, des métissages et des migrations.

Il est aussi le reflet de toutes nos crises, de tous les errements de l’économie, de tous les errements d’une mauvaise application des recherches.

L’alimentation est devenue tellement importante dans notre société que, au delà de son coût premier, s’y rajoute tout le coût de ses erreurs, de ses errements, de ses fautes parfois lourdes, très lourdes.

Quel a été le coût induit de l’ESB, dite maladie de la vache folle, liée à des soi-disantes économies sur la nourriture des bovins ?

Quel est le coût induit de l’escroquerie à la viande de cheval des fabricants des fameuses lasagnes ? Coût social, licenciements, perte de confiance ?

Et encore, ce n’est rien à côté de celle, à peine effleurée, des «minerais» (assemblage de résidus de viande non commercialisables), acheté dans les pays de l’Est par une société luxembourgeoise pour être revendus à de multiples sociétés de plats cuisinés ?

Quel est le coût induit des conséquences de la mauvaise nutrition ?

Il s’agit, d’une façon non exhaustive, de l’obésité, du diabète, des maladies cardio-vasculaires, de la plupart des allergies… ?

Cela se chiffre en milliards d’euros. En 2017, le coût était évalué entre 20 et 22 milliards. Il serait judicieux de refaire cette étude aujourd’hui. 

Il est temps de se poser les vraies questions. Peut-être même d’agir. Peut-être de mettre en œuvre une vraie politique d’éthique alimentaire opérationnelle. 

Peut être encore de se poser ces questions fondamentales : 

  • Quel est l’impact de l’absence d’éthique alimentaire sur l’environnement et la santé ?

  • Et comment agir pour avoir une nouvelle politique alimentaire qui respecte justement notre environnement et notre santé ?

RESPECTUEUSE DE LA VIE, TOUT SIMPLEMENT…


Jean-Louis de Valmigère

Représentant de l'IEEA 

(Institut Européen de l'Ethique Alimentaire)


 

 

Retrouvez Jean-Louis de Valmigère sur BiObernai le vendredi 17 septembre 2021 à 15h (Salle des Fêtes d'Obernai).
Il animera une rencontre-conférence avec le député de la Gironde, Loïc Prud'homme sur le thème "Malbouffe, un député met les pieds dans le plat"

Entrée libre pour tout visiteur du salon 

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