Blog

- Publié le 12 août 2021 - 

Effondrement de l’économie. Nouveaux virus et mort en perspective. Crise alimentaire mondiale, … Vous voyez où je veux en venir ? Pour peu que votre cerveau soit réceptif à ces mots, votre corps aura déjà sécrété son flot d’adrénaline et autres hormones du stress. Vous n’en êtes peut-être même pas conscients. Pourtant, vos prochaines interactions seront teintées de ce cocktail hormonal...

Pour beaucoup parmi nous, l’éducation nous a conditionnés à chercher la sécurité et à mettre des barrières autour de nos maisons, de nos espaces, de nos corps et même de nos psychismes. Nous nous enfermons. Notre société, devenue très individualiste au cours du 20e siècle, s’est fortement concentrée sur cette recherche de sécurité, faisant l’apologie du principe de précaution et de la compétition (la loi du plus fort qu’on nous a forcé à adopter).

Ce phénomène s’appuie en très grande partie sur nos peurs et l’inclination d’une partie de notre cerveau à se focaliser sur le danger, fût-il totalement imaginaire ! Ce réflexe «naturel» est stimulé presque continuellement par des médias devenus ultra-anxiogènes. Sans même l’avoir remarqué, la peur devient un organe de perception. Nous percevons le monde à travers le filtre de la peur.

Ce processus nous coupe littéralement des autres et de la perception des multiples interdépendances qui permettent à la vie d’être ce qu’elle est. Cette peur exacerbée, combinée à l’utilisation incessante de technologies pour entrer en relation, fait naître au sein de l’humanité un sentiment grandissant de solitude. Nous sommes hyper connectés, interreliés et même interdépendants et pourtant seuls.

Nous oublions que le verbe être ne se conjugue qu’au « nous ». Être c’est inter-être, comme l’a souvent rappelé le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh.

Cette ambiance de peur et de stress quasi permanente nous pousse à agir, à bouger. Nous remplissons nos vies de mille choses. Hyperactivité physique et sur-agitation mentale en sont parmi les conséquences les plus courantes.

Imaginez un instant que vous puissiez vous libérer de la peur, de toutes ces peurs qui polluent notre coeur et notre mental, vous seriez en vacances toute l’année !

Comment faire ? D’abord reconnaître et accepter nos propres peurs, surtout celles qui concernent le passé ou l’avenir. Souvent, nous n’en sommes plus conscients tellement c’est devenu notre normalité.

A partir de là, nous pourrons commencer à calmer nos monologues intérieurs et ruminations mentales qui entretiennent cette atmosphère intérieure anxieuse.

Cela passe notamment par revenir aux faits, au présent, à ce qui se passe à cet instant. Votre ego ne va pas l’accepter si simplement. Il a été conditionné à avoir peur, à entretenir l’anxiété et même à la justifier. Le futur est un dangereux terrain, non ?

Votre corps a besoin de son « shot » d’adrénaline. Mais la « désintox » peut être plus rapide qu’on ne le pense. Alors pour apprendre à se déshabituer de soi-même et entrer dans des interrelations plus saines et enthousiasmantes, rejoignez-nous à Biobernai du 17 au 19 septembre 2021.

Nous parlerons d’entraide et de coopération.
Nous explorerons plus en détail les solutions concrètes pour vivre plus sereinement et plus libre de la peur.

Frédéric THEISMANN,
Cofondateur de COHERENCE.life, Cofondateur de DMA-Tech Codirigeant de SA Group International.

Retrouvez Frédéric THEISMANN au Café Klastch pour 2 rencontres échange sur ce thème : Samedi 18 septembre à 17h30 et Dimanche 19 septembre à 14h30